Em tempo de férias, cabe lembrar estas palavras de Bernard de Clairvaux dirigidas ao Papa Eugénio III (século XII) que, a meu ver, continuam a ter grande actualidade no nosso tempo, confrontados/as, que estamos, com muitas solicitações, ruídos variados, incertezas múltiplas.
O convite ao centramento no essencial do nosso ser mais profundo, como condição para uma realização humana feliz e autêntica, merece acolhimento e resposta.
Partilho com os leitores e leitoras o belo texto de Bernardo de Clairvaux. que encontrei no Bulletin de la Fraternité Spirituelle des Veilleurs, Julho 2013
Reviens à toi-même
Comment peux-tu
être vraiment présent pour les autres
Si tu t’es perdu toi-même?
Si tu passes
toute ta vie en activité
Et si tu ne te crées
pas d’espaces pour le silence.
Commence à te
découvrir,
pour que tu ne t’oublies
pas en allant vers les autres.
Comment peux-tu
être pleinement humain… si tu t’est perdu?
Toi aussi tu es
un être humain.
Si toutes et tous
ont le droit d’avoir une part de toi,
sois alors aussi
un homme qui a le droit de t’avoir.
Pourquoi seras-tu
le seul qui n’ait rien de toi-même?
Combien de temps
encore offriras-tu ton attention à tous
sauf à toi-même?
Tu te sens proche
des sages et des fous
et tu ne connais
pas ce devoir d’être proche de toi-même.
Tout le monde
puise dans ton coeur
Comme si tu étais
une fontaine publique,
et toi même, tu
restes assoiffé à côté!
N’est-tu pas étranger
à tous si tu restes étranger envers toi-même?
Oui, celui qui
est mal avec lui-même, avec qui peut-il être bon?
N’oublie pas:
offre-toi à toi-même!
Je ne dis pas:
fais-le toujours, mais je dis: fais-le de temps à autre.
Sois comme pour
tous les autres: présent pour toi aussi.
(São Bernardo de
Clairvaux ao Papa Eugénio III, sec XII)
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